Actualités - GRAND PÉRIGUEUX

Environnement

Biodiversité : de nouveaux abris pour les chauves-souris

Le Grand Périgueux participe à l'installation d'abris à chauves-souris chez 12 agriculteurs du territoire, avec l'association Pour les Enfants du Pays de Beleyme.

Publié le

Préserver la biodiversité

Le projet de préservation de la biodiversité porté par le Grand Périgueux continue de se développer : après avoir installé des nichoirs pour les mésanges sur plusieurs exploitations, l'agglomération poursuit son action avec des abris à chiroptères ou abris à chauves-souris.

Les abris sont constitués d'une grosse boîte en bois de mélèze d'environ 100kg, perchée sur un mât à 6m de hauteur. Il y a 2 parties dans la boîtes, ce qui permet d'avoir des températures différentes en fonction de l'exposition. Les ouvertures sont situées vers le bas, avec des murs recouverts de petites rainures, permettant aux animaux de s'agripper pour entrer. Un seul abri peut contenir plusieurs centaines de chauves-souris.

 

De gauche à droite : Yannick ROLLAND (maire de Manzac sur Vern, en charge de la biodiversité au Grand Périgueux), Messieurs GADY père et fils (agriculteurs), Bruno DALLONGEVILLE (directeur de l'association Pour les Enfants du Pays de Beleyme).

 

 

Chauve-souris contre papillon

Sur son exploitation de Champcevinel, Grégory GADY produit des noix et des châtaignes. Son but est de retrouver une agriculture plus proche de la nature. Il accueille déjà des ruches, des moutons et des nichoirs à mésanges sur son terrain. Aujourd'hui, les abris à chauves-souris sont la suite logique de son projet.

Les chauves-souris lui permettront de se débarasser d'insectes nuisibles, comme le carpocapse. Ce papillon est redouté par les producteurs de noix, car la larve se nourrit du fruit dans lequel elle grandit. En attirant les chauves-souris, l'agriculteur évite ainsi d'utiliser des traitements phytosanitaires

 

Suivi du projet

Cet abri permettra de recenser les chauves-souris qui s'y installent, mais il faudra attendre 3 ans avant d'obtenir des résultats. C'est le temps dont les chiroptères ont besoin pour s'approprier l'abri. 

L'association Pour les Enfants du Pays de Beleyme  assure le suivi de l'implantation et espère y retrouver des murins, des oreillards et des pipistrelles.

Contact